De la joie de supporter ses voisins en réunion...

 

-L'énervé

Avec lui, tout y passe: les crayons, les oreilles, les pieds de tables, les papiers...Et quand il ouvre la bouche, il...énerve!

 

-Le chef

Malheureusement, il n'est pas indien et ne se mettra pas à danser (les fans de chansons enfantines ou habitués des colonies de vacances comprendront). Il est là pour arbitrer et faire avancer les choses...ou pas!

 

-Le "jesaistout"

A part lui, rien n'existe (sauf sa science et les occasions de l'étaler, bien sûr).

 

-L'endormi

A la différence de l'énervé, pour être calme, il est calme...au point que ça en est énervant. Les baillements étant contagieux, évitez sa proximité immédiate.

 

-L'angoissé

Lui se planque en priant et suant d'avance pour qu'on ne le sollicite pas.

 

-Le pressé

Il range ses affaires (ou n'en a pas), regarde sa montre, jette des coups d'oeil désespérés à l'organisateur de la réunion.

 

-Le dégueulasse

Mon préféré! Il peut être l'un des autres ou exister tout seul... Au programme: curage de nez, d'oreilles, bruits de bouches ou autres à vomir...J'en connais un qui se lèche les bras! Pourquoi tant de haine?!

 

-L'hystérique

Implacable, avec la voix qui va avec...

 

-Le susceptible

Un mot et il se casse...

 

Rien que pour observer la nature humaine, les réunions ont leur utilité (en plus de m'énerver, bien sûr...).

 

 

 

Je la ferais courte:

 

Journée pleine de poisse et emmerdes divers et variés...

 

Même pas le temps d'aller pi.ser!

 

Et quand je ne peux pas faire autrement que d'aller faire popo, les toilettes se bouchent après que j'ai tiré la chasse d'eau...avec le papier et mon oeuvre flottant à la surface...

 

Evidemment, dans ce cas là, le français moyen se barre sans rien dire...

 

Mais n'est pas Pierrette qui veut!

 

Derrière moi, attendait le grand patron ...et d'autres personnes sortant de réunions...Et à cause d'une sombre histoire de tuyaux gelés, il n'y avait plus que ce trône là de disponible....

 

J'ai donc expliqué à une assistance d'hommes médusés,pressés et stressés qu'ils pouvaient se faire un noeud...euh qu'il faudrait utiliser d'autres commodités...

 

 

Hum, hum, hum!

 

Désireuse d'en finir avec la voiture, me voici dans le train!

 

Malheureusement, la ville dans laquelle je dois me rendre n'est accessible qu'après 2 changements de train, voir 3....

Avec au milieu des temps d'attente variant de 5 minutes (cours, Pierrette, cours!) à 40 minutes (en plein vent, froid, la nuit..)

 

L'aller:

 

Lever aux aurores, le plus compliqué est de garer sa voiture à la gare.

 

Je suis contrôlée et j'apprends qu'il fallait acheter un supplément pour emprunter le train dans lequel je me trouve (TER-GV). OK, sauf qu'il est impossible de l'acheter via internet et qu'aucune indication ne figure sur le billet imprimé que j'ai reçu chez moi...Commander par téléphone est également impossible...top pratique! Je règle donc, moi, délinquante ferroviaire, qui s'ignore!

 

Arrivée à la dernière correspondance, le contrôleur nous demande de descendre du train. Dommage, il ne restait plus qu'un arrêt...

 

A peine assise dans un autre train, une contrôleuse aimable comme une porte de prison se demande pourquoi j'ai changé de train...Par plaisir, bien sûr!

 

Tout ça pour suivre une formation en tête à tête dans une salle à l'odeur fétide...

 

Le retour:

 

A la bourre, je râte le train prévu et gagne 2h30 de boulot, en plus...Je manque de rater le dernier train, je cours et m'aperçois que je dois traverser les voies via une passerelle suspendue  pour composter mon billet,puisqu'il n'y a pas de machine sur mon quai...

 

Trop tard, je me jette dans le train. Je cherche désespérément un contrôleur et passe ma vie debout à me cogner sur mes compagnons de voyage... Recherche vaine...

 

Le train s'arrête en pleine voie et je râte, bien sûr, ma correspondance...

 

De retour dans ma ville de départ, je récupére ma voiture, alors qu'un individu alcoolisé s'appuie dessus avec ses béquilles...

 

Retard du jour: 2h30...comme en voiture quoi...

 

Ma devise du jour: "Pierrette, toujours un train de retard!"